Pathologies lombaires
La colonne vertébrale lombaire est composée de 5 vertèbres lombaires, elle repose sur le sacrum.
Entre chaque vertèbre se trouve un disque qui sert d’amortisseur.
Il est composé de deux parties, l’une centrale : le noyau et l’autre périphérique : l’annulus. L’annulus sert d’enveloppe au noyau.

Sciatique, cruralgie
Le disque est composé de deux parties, l’une centrale : le noyau et l’autre périphérique : l’annulus.

Quand l’annulus se déchire, le plus souvent par usure, une partie du noyau s’échappe et va comprimer le nerf à l’intérieur de la colonne vertébrale.

Elle peut alors coincer un nerf (appelée une racine) et être à l’origine d’une douleur, c'est la sciatique ou la cruralgie.

La plupart du temps, la sciatique guérit avec le repos et les médicaments (antalgiques, anti-inflammatoires et décontractants musculaires).
Après la phase douloureuse de la kinésithérapie peut être efficace.

La chirurgie n'est envisagée qu'après échec du traitement médical après 8 semaines de traitement bien conduit ou en cas de signes d'urgence.

Les signes d'urgences imposent un avis spécialisé rapide:
  • La sciatique hyperalgique
  • La sciatique paralysante
  • Les troubles des sphincters (incontinence et anesthésie du périnée)

La lombalgie
L’usure d’un disque s’appelle une discopathie, cette discopathie peut être normale ou prématurée ; due à des contraintes excessives comme le surpoids, le port de charges lourdes, un travail avec vibrations, des transports longs. Dans la discopathie, le disque intervertébral se déshydrate, il devient moins souple et donc amortit moins bien. Cela crée des micro traumatismes locaux et provoque des douleurs et des contractures musculaires : ce sont les lombalgies. 
 
Une discopathie importante peut également entraîner le développement d’arthrose au niveau local ou des troubles de la statique de la colonne vertébrale pouvant eux même donner des douleurs chroniques. 
 
Les discopathies peuvent toucher un ou plusieurs disques lombaires. 
 
L’évolution naturelle des lombalgies par discopathie est variable. Les douleurs peuvent rester stables ou devenir de plus en plus importantes et limiter progressivement les activités personnelles et professionnelles. 

La chirurgie n'est pas le traitement de première intention des lombalgies.
Les lombalgies chroniques peuvent nécessiter d'abord une prise en charge par le rhumatologue ou le médecin rééducateur.

La hernie discale lombaire
Le disque est composé de deux parties, l’une centrale : le noyau et l’autre périphérique : l’annulus.

Quand l’annulus se déchire, le plus souvent par usure, une partie du noyau s’échappe et va comprimer le nerf à l’intérieur de la colonne vertébrale: c'est la hernie discale.

La plupart du temps, la hernie se déshydrate et perd du volume. L'évolution naturelle est la guérison spontanée. 

La chirurgie n'est envisagée qu'après échec du traitement médical après 8 semaines de traitement bien conduit ou en cas de signes d'urgence.

Les signes d'urgences imposent un avis spécialisé rapide:
  • La sciatique hyperalgique
  • La sciatique paralysante
  • Les troubles des sphincters (incontinence et anesthésie du périnée)
La chirurgie consiste, à travers une petite incision dans le dos, à aller retirer la hernie discale.
La chirurgie mini-invasive permet de moins traumatiser les muscles et de diminuer le saignement et l'infection.

Le canal lombaire étroit
C'est dans le canal rachidien ou vertébral que passent les nerfs.

Selon la constitution du patient ou bien à cause de phénomènes d’usure naturelle (arthrose), un rétrécissement du canal rachidien (sténose canalaire lombaire ou canal lombaire rétréci) peut survenir. 

Les lésions d'arthrose sont liées au vieillissement et à certaines activités physiques ou sportives ou au surpoids, elles peuvent toucher toutes les articulations.  

Au niveau des vertèbres elles se manifestent par des formations osseuses (ostéophytes ou « becs de perroquet ») et parfois des déformations des vertèbres qui réduisent progressivement le diamètre utile du canal rachidien et compriment les nerfs destinés aux membres inférieurs et aux sphincters (uriner, déféquer, activité sexuelle).

La chirurgie consiste, à travers une incision dans le dos, à  décomprimer les structures nerveuses.
La chirurgie mini-invasive permet de moins traumatiser les muscles et de diminuer le saignement et l'infection.

Le spondylolisthésis

L’usure d’un disque s’appelle une discopathie, cette discopathie peut être normale ou prématurée ; due à des contraintes excessives comme le surpoids, le port de charges lourdes, un travail avec vibrations, des transports longs. Dans la discopathie, le disque intervertébral se déshydrate, il devient moins souple et donc amortit moins bien. Cela crée des micro traumatismes locaux et provoque des douleurs et des contractures musculaires : ce sont les lombalgies. 
 
Une discopathie importante peut également entraîner le développement d’arthrose au niveau local ou des troubles de la statique de la colonne vertébrale pouvant eux même donner des douleurs chroniques. 
 
Les discopathies peuvent toucher un ou plusieurs disques lombaires. 
 
L’évolution naturelle des lombalgies par discopathie est variable. Les douleurs peuvent rester stables ou devenir de plus en plus importantes et limiter progressivement les activités personnelles et professionnelles. 

La chirurgie n'est pas le traitement de première intention, la prise en charge du patient nécessite souvent la consultation d'un rhumatologue et d'un médecin rééducateur.
En cas d'échec du traitement médical et de la rééducation, une chirurgie peut être envisagée.

Elle consiste, à travers une incision dans le dos, à décomprimer les nerfs, retirer le disque et à fusionner une ou plusieurs vertèbres. 

C'est l'arthrodèse.

Pour cela, le chirurgien peut mettre une cale (cage) entre les vertèbres à la place du disque et fixer avec des vis et des tiges.
La chirurgie mini-invasive permet de moins traumatiser les muscles et de diminuer le saignement et l'infection.

La mise en place de la cale peut aussi se faire par devant avec une cicatrice abdominale. (risques neurologiques moindres mais risques vasculaires élevées)